Museum Hacker II

Le départ de mon intervention est toujours soit un musée, soit un lieu fort de l’histoire de l’art. Je m’y promène comme dans un paysage, avec mon imaginaire en bandoulière et chaque fois visions et réminiscences se confondent. Je mixte ce que je vois, crée des associations à l’exemple d’un DJ, ici, de la peinture. Pirater le réel, me réapproprier des lieux non reservés à l’art, hôtel particulier ou moulin industriel, n’est pas un choix innocent. Nous vivons indifférents aux anciens usages et hiérarchies. Tout converge vers un aujourd’hui fluctuant. L’oeuvre se définit, disait Deleuze, ‘par la forme qu’elle mobilise pour créer des trous.'